Handicaps

Nous tenons à présenter ici sommairement différents types de handicap.

Outre la prise en compte globale des troubles et déficiences, qui apporte une reconnaissance de la citoyenneté de chaque individu, ALFAH défend l’intérêt culturel de ce public à besoins spécifiques, en s’appuyant sur la loi d’orientation du 29 juillet 1998, qui pose parmi les droits fondamentaux « l’égal accès de tous, tout au long de la vie, à la culture (…) » (art. 140).

Le handicap moteur

A FAIRE : donner une information fiable sur les conditions d’accessibilité.

  • Personne quasi-autonome

Voyage seule sous condition d’équipements adaptés.

  • Personne semi-autonome

Voyage souvent accompagnée par une tierce personne, un ami, un membre de la famille…

  • Personne dépendante

Voyage la plupart du temps en groupe.

Le handicap visuel

A FAIRE : s’adresser directement à la personne, se présenter, lui proposer votre bras pour la guider, lui donner des repères sonores et spatiaux (en utilisant le cadran d’une montre).

  • Personne non-voyante de naissance

Appréhende le monde par les autres sens (toucher, ouïe, odorat…), faute de représentation du monde réel, a besoin d’explications claires et descriptions précises.

  • Personne devenue aveugle

Peut se représenter ou s’imaginer des lieux, trajets, choses décrites, à la différence de la personne aveugle de naissance.

  • Personne malvoyante

A besoin d’être proche des objets ou des personnes pour les reconnaître. Son autonomie dépend en grande partie de la qualité de l’éclairage (lumière naturelle, éclairage diffus et non éblouissant) et de l’utilisation des contrastes visuels (différence d’intensité et de luminosité entre plusieurs couleurs).

Le handicap auditif

A FAIRE : articuler, parler lentement, sans crier, utiliser les notes écrites.

  • Personne non-entendante de naissance

Subit une altération de la voix, développe d’autres sens (vue, odorat…), utilise souvent la lecture labiale ou la langue des signes.

  • Personne devenue non-entendante

Tente de potentialiser les restes auditifs et son bagage culturel (importance des notes écrites, plans…).

  • Personne malentendante

Dispose d’un reste auditif exploitable, peut porter une prothèse, est handicapée par les brouhahas et bruits de fonds.

Le handicap mental

A FAIRE : s’exprimer clairement, distinctement et simplement.

  • la déficience mentale

Infirmité ou déficience congénitale ou acquise des capacités mentales et intellectuelles.

  • la déficience psychique

Atteinte plus ou moins sévère de l’humeur et du sens de l’analyse des événements de sa vie.

  • la déficience cognitive

Perte de partielle à complète des capacités de mémoire et de reconnaissance.